J - 6...!

Voici deux mois jour pour jour que le temps me manquait pour écrire un nouvel article, voici chose faite !

Deux mois durant lesquels la préparation pour Nice a battu son plein pour CE et moi, deux mois sans blessure et c’est bien là l'essentiel, deux mois avec des hauts et des bas dans l’intensité et le sérieux de l’entraînement, mais dans tous les cas deux mois qui nous amènent aujourd’hui à être à J-6 de l’Ironman de Nice. Rien que de le dire…  ça fait « rêver ». Retour sur ces quelques semaines : du sport et des images !

Départ natation Triathlon de Sausset, en bas au milieu... c'est ma tête : je suis prêt à prendre le bouillon !

Des triathlons sprint sur la route de Nice 

Quelques semaines avec moins de temps pour l’entraînement et des déplacements à la Capitale m’ont fait quelque peu subir mon emploi du temps. L’idée a donc été de négocier au mieux pour garder un volume élevé d’entraînement sans basculer dans le surentraînement lorsque le temps libre est revenu.

De son côté CE a tenu son programme à la lettre : après son stage du mois d’avril, rebelotte au mois de mai : à nouveau à Antibes,  à nouveau aux côtés d’Olivier Marceau et surtout à nouveau plus de 25 heures d’entraînement à la clé. Entre temps, il a réussi à enchaîner les sorties de qualité en vélo et à pied et surtout un énorme volume en natation : il suffit de se lever tôt le matin en fait ! Bref il est en méga forme le bougre, ses sorties longues CàP peuvent se transformer en semi-marathon couru en 1h25… juste comme ça « tranquilou » un dimanche matin sur les bords de Marne !

Du côté de Marseille et en ce qui concerne la compétition, ce fut des épreuves de la D3 avec mon club des Sardines de Marseille ! Vitrolles, Sausset et Digne, évidemment avec cette météo pourrie, seul Sausset s’et déroulé dans des conditions estivales. A Digne il y a 8 jours seulement : pluie et froid (13°C) ! Et même si je n’y suis pour rien (soyons clairs !) l’équipe est qualifiée pour la demi-finale sud le 14 juillet prochain, je ne pourrais malheureusement pas y être.

Une cyclosportive pour lancer l'entraînement Ironman

Mais avant cela il y a eu la cyclo-sportive La Provençale ! Une superbe épreuve pour une 1^ère édition pleinement réussie. Un peu frais au départ mais le soleil a su se montrer à quelques moments pour réchauffer un peloton massif sur les deux parcours proposés 95km et 136km, je me suis aligné sur le second.

C’était la 1ère fois que je prenais le départ d’une cyclosportive et ça vaut le détour ! L’ambiance est assez particulière : une tension palpable dès le départ et ce, même s’il n’y a pas grand chose à y gagner ! Mais ça frotte et il faut être vigilant. Il faut dire que je n’étais pas très bien positionné au départ et que je passe 20km très soutenus pour remonter ce qui me semble être des concurrent plus « faibles » que moi. Puis je rejoins un gros peloton et à la faveur d’une ligne droite en descente je m’aperçois rapidement que je suis à ma place : on avance vite et surtout devant ce peloton les motos sont là et aucun autre cycliste à proximité devant… (en fait j’avoue : je vais sans cesse me demander jusqu’à la fin ou presque s’il y a d’autres concurrents devant :) ).

Le parcours est magnifique, reprenant en partie celui de l’Ironman 70.3 du Pays d’Aix, la sécurité assurée par les motards et (très) nombreux signaleurs est au top et la Sambuc s’offre à nous au bout de 105km. La 1^ère côté avant me permet de me faire peur : ce qui reste du peloton à ce moment là me passe au pied de celle-ci, mais rapidement une fois mon rythme trouvé j’ai plutôt tendance à les reprendre. Je sais que la grosse difficulté du parcours reste à franchir et j’abord donc la fameuse Sambuc avec un moral d’acier prêt à me faire mal, très mal. Et effectivement je me mets plus que dans le rouge pour ne finalement pas laisser échapper les grimpeurs du peloton, quelques longueurs de perdues seulement sur un concurrent, je bascule donc dans la pente en 2^ème position avec les cuisses brulantes comme jamais.

Dans la montée du col du Grand Sambuc (± 10km à 3,5%)

Et puisque derrière ça tire sévèrement la langue : j’attaque dans la descente ! Je pars seul, la moto est devant moi et j’ai juste l’impression d’être en tête du Tour de France !  La descente sinueuse est avalée à toute vitesse… mais bientôt la route n’est plus aussi favorable et je me fait rapidement reprendre sur le plat par un petit groupe qui s'est constitué derrière moi, c’est pas grave je me serais fait un petit « kiff » comme on dit. Le retour vers Aix en Provence est parfois périlleux mais les signaleurs font un super travail et nous arrivons sans encombre sur la ligne d’arrivée. J’étais (évidemment) pas dans le groupe de tête, ça a du partir très très fort devant dès le début (et je n’y étais pas !), mais en tout cas je ressors ravi de cette super expérience avec une 84ème place à la clé sur 347 partants sur ce grand parcours  pour une moyenne  de 33,5km/h. Comme tout triathlète qui se respecte j’ai enchaîné par 30 minutes de course à pied avant d’aller profiter de l’excellent déjeuner qui était servi.

La D3 : les Sardines au top !

Retour donc maintenant sur les épreuves D3, en images et en chiffres, qui se sont chaque fois inscrites comme un « entraînement qualité » (VMA / PMA) dans mon plan pour Nice puisqu'il s'agit de triathlons sprint.

Vitrolles - 28 avril

Une semaine après la cyclosportive de La Provençale, une natation catastrophique où je me fais castagner comme jamais, un vélo correct malgré des conditions une nouvelle fois dantesques (de nombreuses chutes à signaler parmi les concurrents) et une CàP pas trop mauvaise qui me permet de finalement terminer à la 55ème place. Mais surtout... des transitions catastrophiques !

En arrière plan : quand je vous dis que mes transitions sont scandaleuses !

Résultats :

Natation : 85ème temps

Vélo : 52ème temps

CàP : 48ème temps

Total : 55ème/302

Sausset - 8 mai

Sortie de la natation (quelle belle tête !)

Natation encore très moyenne où je me prends un bon coup dans la mâchoire, pas très agréable et surtout assez effrayant ! Et pourtant je bénéficiais du départ "protégé" D3. Sur le vélo je me sens très bien et essaie d’envoyer gros comme on dit, de passer les bosses du parcours en force et je me mets clairement dans le rouge... Les transitions sont à peine mieux mais c’est surtout sur la course à pied (que je n’avais pas repérée) que je me fais cueillir à froid ou plutôt à chaud, bref je craque complètement. Alors certes je ne suis pas le seul à avoir craqué avec les véritables casse-pattes de ce parcours exigeant mais la déception est belle et bien présente.

D'ailleurs les Sardines ne seront pas à leur avantage, il faudra s'arracher à Digne pour obtenir la qualif'.

Enfin un triathlon sous le soleil !

Résultat (55ème/397) :

Pl

NOM

PRENOM

SEXE

DOS

CAT

TEMPS

/cat

CLUB

/sx

P1

Tps1

Vit1

P2

Tps2

Vit2

P3

Tps3

Vit3

55

MARCELINO

Pierre-henry

M

14

S2

1:05:44.96

11

SARDINES TRIATHLON

55

83

0:13:10.2

3,4

44

0:31:47.5

34,0

79

0:20:47.1

14,4

Digne les Bains - 9 juin

Incroyable météo maussade au programme : froid et pluie. Finalement plus de peur que de mal car ne ne souffrirons pas du froid et la pluie aura la bonne idée de stopper durant la durée du triathlon.

Je donne tout sur la natation (comme d'habitude sur une telle épreuve !), une épreuve disputée sur un petit plan d'eau : à peine 680m de natation et pourtant 1 tour et demi du "lac" ! Le vélo se passe plutôt bien, le début de la course à pied est dure et cela va très vite devant moi, mais je trouve un second souffle à la moitié du parcours et je finis très fort et ravi de ma perf' sur cette 2ème discipline.

Les Sardines ont été plus que performantes : qualifiées pour les demies-finales !

Résultats (38ème/180) :
Natation : 60ème temps
Vélo : 32ème temps
CàP : 37ème temps

Pour l’heure je suis arrivé à Nice, une semaine pour s’imprégner de l’ambiance et croiser de nombreux triathlètes partout en ville, sur la Prom’ et sur les routes !

CE, Clément, Hervé : je vous attends !

Rendez-vous pour le « J-5 »… je reviendrai en quelques mots sur ma préparation pour ce fameux Ironman.